Grands écrivains français
Albert Camus :
Auteur de toutes les interrogations quant à l’homme, le monde, le destin.
Céline :
Les critiques ont beaucoup parlé de son style populaire qui prétend imiter le langage oral. On retiendra ses cris contre l’injustice, la misère, la violence et l’exploitation des faibles.
Chateaubriand :
il souhaite une meilleure connaissance de lui-même. D’une extrême sensibilité, il parle de son « mal », de ses peurs, de son ennui et dressera avec un profond pessimisme le bilan de sa vie :"Je n’ai plus rien à apprendre, j’ai marché plus vite qu’un autre, et j’ai fait le tour de la vie".
Les critiques ont beaucoup parlé de son style populaire qui prétend imiter le langage oral. On retiendra ses cris contre l’injustice, la misère, la violence et l’exploitation des faibles.
Chateaubriand :
il souhaite une meilleure connaissance de lui-même. D’une extrême sensibilité, il parle de son « mal », de ses peurs, de son ennui et dressera avec un profond pessimisme le bilan de sa vie :"Je n’ai plus rien à apprendre, j’ai marché plus vite qu’un autre, et j’ai fait le tour de la vie".
Flaubert:
Son oeuvre, dotée d’une certaine dureté, raconte la mort des rêves, les désillusions de la jeunesse, l’ironie du sort et la souffrance tant morale que physique.
V. Hugo :
Dans ses oeuvres, on notera l’abondance des descriptions de la misère, de la cruauté et de l’ignorance des hommes. Il s’est fait l’interprète des malheureux ; à travers les épreuves (la mort de sa fille, l’exil) il se veut l’ambassadeur de toute l’humanité souffrante.
La Bruyère :
Auteur fascinant en quête de sagesse. Observateur, il cherche d’abord à comprendre l’homme, son comportement, la société, le langage .
Musset:
critiqué pour sa poésie souvent jugée factice, il est néanmoins apprécié pour son théâtre. Il représente l’auteur romantique par excellence et la beauté de son écriture fait de lui un auteur unanimement apprécié au fil des siècles.
Montesquieu :
Ce magistrat bordelais est surtout connu pour sa plume satirique et moraliste car le jugement qu’il fit de la société du 18ème siècle est sans appel. Il est le dénonciateur de toutes les injustices, de tous les abus, de tous les vices du pouvoir. Epris de liberté, il milita contre l’intolérance et contre l’esclavage.
Malraux :
Né à Montmartre dans un milieu modeste, il demeure l’auteur engagé par excellence. Militant antifasciste, engagé dans la guerre d’Espagne, résistant, prisonnier et enfin ministre, il lutta corps et âme pour ses idées. Passionné de voyages et d’aventures, il mènera son lecteur dans le coeur de l’Extrême-Orient.
Maupassant :
Chez lui on reconnaîtra une certaine influence de Flaubert et de Zola. Naturalisme. A la grande différence de ces prédécesseurs, on retiendra un grand pessimisme et un cynisme mordant dans ses portraits de la société du 19ème siècle. Il scrute différents milieux (bourgeois, employés, paysans) et débusque la laideur des hommes, dénonce leur cupidité, leur médisance et leur lâcheté. Pour Maupassant, l’écriture sert à montrer et à dénoncer l’hypocrisie, l’asservissement des faibles. Ses nouvelles sont de pures merveilles où se mêlent humour et ironie.
Gérard de Nerval :
Il faut lire cet auteur si l’on est particulièrement sensible à une belle écriture pleine d’émotion et de sensibilité. G. de Nerval est cet héros toujours en quête de lui-même. Dans son oeuvre, le passé, les souvenirs, sont travaillés comme une matière première qui finit par façonner un art où triomphent le rêve et l’imaginaire.
Pascal :
Son oeuvre a un grand mérite : celui d’interpeller et de faire réfléchir sur des questions fondamentales : la nature de l’homme, ses buts ici-bas, son destin ? Sa réflexion ne lassera jamais son lecteur car elle nous parle à l’instar de cette citation sur le temps :"Nous ne nous tenons jamais au temps présent. Nous anticipons l’avenir ( ?) ou nous rappelons le passé. C’est que le présent d’ordinaire nous blesse".
Proust :
Son oeuvre constitue d’abord un travail sur le temps ; le passé surgit dans l’instant présent. Il sonde sa mémoire et réfléchit à des souvenirs d’enfance. Dans l’écriture de Proust, tout est lié et chaque élément fait écho. On retiendra son analyse minutieuse de la société où tout est question d’interprétation et de déchiffrement d’un système codé. Chaque geste, chaque parole revêt une signification particulière dont Proust nous livre le secret.